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Qui suis-je ?

Musicien, compositeur et écrivain, je suis avant tout un hypersensible passionné et cette fragilité mue en force par l'acte créateur.

 

J'ai commencé la guitare à 14 ans pour jouer les morceaux de mes groupes préférés (Guns'n'Roses, Metallica et Pearl Jam notamment).

A la base, je dispose d'une formation classique où j'ai validé 6 ans au conservatoire d'Angoulême.

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Durant cette période, je composais des airs arpégés pour la guitare que j'enregistrais avec un petit enregistreur 3 pistes numérique. De là, en est sorti un cd de 19 titres, brouillon pour la plupart, mais pas sans idées. Une de ces chansons fut d'ailleurs retenue dans la présélection des 70 titres (parmi plus de 6000 reçus !) pour la première édition du concours CQFD des inrocks.

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En 2007, j'ai décidé de me mettre à composer sur ordinateur (sans pour autant abandonner la guitare). J'ai mis 5 mois à réaliser mon album "Rebirth", qui évoque pour moi un cheminement vers une délivrance, celle de se sentir artiste. Un de mes titres a été choisi pour faire partie de la compilation "Mass distraction", produit par le label Homecooked Records et regroupant différents groupes charentais.

Fort de ce succès et Homecooked records ayant beaucoup aimé ma musique, ils ont décidé de produire mon album à 300 exemplaires pour, dans un premier temps, le diffuser et le mettre en vente dans les différents magasins dans et autour d'Angoulême . Il est également désormais disponible, via zimbalam et sur les principaux sites de téléchargement légaux.

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J’ai ensuite composé un album non produit par un label, un album qui s’appelle « Vers la lumière », mêlant poèmes lus et musique instrumentale, avec omniprésence d’instruments classiques.

 

J’ai alors composé en 2010 Un EP de 3 titres, « Recovery » et je considère le morceau « Tabula rasa » comme l’une de mes meilleures réussites.

 

Enfin, le label Homecooked Records a de nouveau produit un de mes albums, composé en 2015 et qui s’intitule « Swansong », comprenant 3 de mes morceaux anciens, mais enregistrés avec de « vrais » instruments classiques » ( alors que je me servais de sons « virtuels » dans le passé).

 

C’est dans cette direction que je voudrais perpétuer ce choix de composition avec des « vrais » instruments classiques, mieux, doubler ces compositions avec des poèmes lus, comme l’avait fait mon maître Léo Ferré.

 

Je suis aussi écrivain, j’ai écrit quatre textes qui ont été édités par les éditions Unicité.

Moi, l’artiste (dans Le royaume des Hommes-Etoiles)

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Homme-étoile, je traverserai  les constellations enneigées.
Je fuserai, telle la lumière, à travers l’espace et son infinité.


J’aspire à un destin d’étoile filante, bref mais marquant, singulier et rare ; un destin clairsemé d’œuvres, de productions. Je veux qu’après moi, il y ait quelque chose de moi qui subsiste. Une trace lumineuse au milieu des ténèbres dans ce siècle tourmenté, l’empreinte de mon âme, noble, de surcroît. Peu m’importe la reconnaissance, la richesse ou la puissance… : je ne vis essentiellement que pour mes productions. Je leur suis assujetti. Je suis le dévot de ma puissance créatrice et organise ma vie en fonction d’elle, avec passion et monomanie. Je ne profite pas de la vie comme la plupart de mes contemporains. Moi,  je créé. Un point c’est tout. Quand je ne créé pas, j’attends, éteint. Et je ne vis, n’existe, et ne revis que dans et par la création artistique. Avant, il y avait l’amour. Mais…


Je suis artiste pour que mon âme ne s’éteigne pas avec mon corps ou avec ceux qui m’ont aimé.


Je suis artiste car j’aspire à l’éternité par-delà l’oubli et par-delà la mort. Car mon âme porte en elle des choses qui doivent être transmises et agencées de telle sorte qu’elles aboutissent à une forme de beauté. Ceci est une évidente nécessité.


Je suis artiste car j’ai peur de la mort.

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