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Résumé de mon écrit "Fragments"

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...Vous allez lire un livre qui n’est pas publié dans la prestigieuse maison d’Éditions du Seuil, qui ne sera pas présenté par son auteur à la Grande Librairie, et qui n’a pas les critères pour cela. Il a des critères tout autres.
C’est un livre qui n’a pas la même importance…
Il en a une tout autre.
Vous y rencontrerez aussi Walter Benjamin. Mais dans un rapport plus intime encore. Plus simple aussi. Dans une simplicité qui a aussi le souci de ce qu’elle dit, et de ceux qui en prennent connaissance, mais là aussi, d’une tout autre manière.
Mais là vous rencontrerez Walter Benjamin, dans un livre de Philosophie, pas dans un livre d’Histoire, écrit par un philosophe, pas par un historien.
L’exposition est donc autre.
Alors, si j’étais l’esprit de Walter Benjamin, vivant parmi ceux qui le lisent, où est-ce que je me sentirais le plus en affinité ? Avec lequel de ses deux auteurs, avec lequel de ces deux livres ?
Je pense que je choisirais sans hésiter Fragments d’Arnaud Landreau...
Extrait de la préface d’Olivier Barbas

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Illustration de couverture : Marie Labat

Résumé de mon écrit "La voie intérieure"

Ce texte est un témoignage autobiographique, centré sur la description des symptômes de la maladie mentale dont je souffre, à savoir les troubles bipolaires...

Entre des méditations aspirant au mysticisme et des descriptions hallucinées de mon alcoolisme, les femmes que j'ai connues ont eu le mérite de me sauver d'un naufrage qui aurait pu être fatal...

Cheminant pas à pas, et au fil du temps, la philosophie et l'art se sont avérés être les outils incontestables de ma résilience, voire de ma guérison.

Ceci est un message d'espoir pour tous les malades. Oui, on peut sortir de la psychose. L'essentiel étant de trouver sa voie, loin des sentiers battus, et cette voie, c'est tout simplement la voie du bonheur.

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Résumé de mon écrit "L'Humanité Divine"

Ce qui reste inchangé dans l’histoire, comme un invariant, c’est la constante de l’oppression et la soumission de la masse, sa faible capacité d’insurrection (hormis les trop rares révolutions) ce qui ne représente pas moins ce qui n’a pas changé depuis la nuit des temps, à savoir la nature humaine (l’humain, trop humain) s’étalant de la palette du dominant (La personnalité autoritaire de T.W. Adorno) à la masse soumise (Psychologie de masse du fascisme de Wilhelm Reich), et du lien tacite qui les unit.

L’éternel retour de la « Catastrophe » (image de la domination et de l’oppression chez Walter Benjamin) se formule dès lors comme suit : tant qu’il y  aura des oppresseurs et surtout des opprimés pour leur obéir, on ne sortira pas de ce cycle infernal, cette analyse n’étant que plus vraie pour les pays qui vivent en  démocratie, où les citoyens disposent de ce précieux droit de grève mais restent pourtant dans un  silence effrayant face à l’oppression.

 

On conçoit dès lors qu'au bout de l'éternel retour de la Catastrophe, il y a un horizon eschatologique (perspective du messianisme juif), un horizon de fin des temps, qui menace d'advenir si les choses ne changent pas radicalement et totalement. Comme pour nous signifier enfin que l'humain, trop humain, doit nécessairement être dépassé... ou la post-humanité comme seule alternative à la perpétuation de la Catastrophe et à la servitude volontaire.

Résumé de mon écrit "Le Royaume des Hommes-Etoiles"

Mon livre se structure autour de 4 pôles : 

 

1/ Des poèmes mystiques, 

2/ Un témoignage sur la maladie mentale

3/ Une philosophie de la rédemption

4/ Une exégèse révolutionnaire du nouveau testament

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Ces 4 éléments s'entrecroisent et se répondent en écho, pour aboutir à une philosophie nouvelle frappée par la « servitude volontaire » et l'éternelle soumission de la masse.  Il y a donc une linéarité, dans l'histoire, qui celle de l'éternel retour de la Catastrophe, image de l'oppression et de la domination chez Walter Benjamin . Quelle est cette loi de la pesanteur qui fait que l'on a connu au XXème siècle les formes les plus extrêmes et les plus "abouties" de l'oppression et de la domination? Cette inéluctable Catastrophe, cette linéarité, c'est le silence des masses face à l’oppression, sa faible capacité d'insurrection, incarnée dans la "servitude volontaire". Nous revoyons ainsi les français ni "collabos" ni "résistants" , qui par leur silence, ont clairement consenti au pire pendant la Guerre, dans l'abject nazisme!!! Le silence des masses parle; il équivaut à une approbation implicite, mieux un  "consentement implicite à la Catastrophe". 

 

Face à la soumission des masses, certains hommes, eux, sont sortis du silence, se sont insurgés et ont voulu briser le cours eschatologique de l'histoire, ce sont les « grands hommes », plus précisément des êtres à l’énergie christique manifeste, que nous appelons les « leaders messianiques » , mystiques et hyper-civilisés pour les nommer, incarnant un dualisme écartelé entre l'amour et la révolte. Révolte incarnée par la "désobéissance civile" propre à l’hyper-civilisé, mouvance dont on doit la paternité à Thoreau qui prône de désobéir à l'Etat quand celui-ci se montre injuste ou illégitime et qui fut à l'origine de biens des mouvements sociaux au XXème siècle.  

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Mystiques et hyper-civilisés refusent l'oppression, dans un anarchisme constructif qui vise l'Utopie et le Royaume: le Royaume (versant religieux, annoncé par le Christ, et incarné fidèlement chez les mystiques) ou l'Utopie à laquelle aspirent ces hyper-civilisés: la "non-violence" chez Gandhi, la lutte contre la ségrégation raciale chez Martin Luther King, aspirant, lui, à une société américaine pacifiée, utopique exposée dans son célèbre discours "I have a dream" de 1963, une utopie progressiste à portée de mains. 

Et c'est justement parce que ces "leaders messianiques" ont tous échoué à faire germer le Royaume, y compris le Christ des évangiles (crucifié), les mystiques (persécutés), les hyper-civilisés (Gandhi et Martin Luther King assassinés)...oui c'est justement pour cela que le Christ doit revenir et établir son Royaume. 

 

Me définissant comme mystique (trajectoire vers le divin, décrite en poèmes "lumineux" et illustrant une renaissance) , je me pose comme "possible candidat" aspirant à incarner la figure du "Rédempteur de la fin des temps", comme être "christique" entre des errances mégalomaniaques et des intuitions fulgurantes, j'opte pour une philosophe de la Rédemption novatrice, pour laquelle l'humanité doit nécessairement devenir divine. 

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Certes ma démonstration n'est pas rigoureusement philosophique, elle reflète un mode de pensée, ce "penser poétiquement" dont parler Hannah Arendt au sujet de Walter Benjamin, dans un symbolisme qui explore celui des étoiles et de la lumière. 

 

Avec l'idée que les mystiques diffusent du passé une lumière messianique (amour divin, beauté, savoir suprême) qui ne sera racheté et comprise que si l'humanité s'immerge dans  le mysticisme. Il y a ainsi une intimité entre les paroles du Christ et le mystique puisque celui-ci vit avec l'âme du Christ par l'intermédiaire de l'Esprit-Saint. C'est ainsi que seul le mystique peut s'abreuver des paroles du Christ le plus fidèlement qui soit. Et notre aspiration poético-philosophique est de prôner l'avènement d'une humanité qui tendrait asymptotiquement verts le mysticisme, à la fois comme idéal utopique et religieux, comme sens de l'Histoire, son terme également. 

 

Pour continuer ce élan qui  pousserait l'humanité vers le Divin, le Transcendant, je fais une exégèse du Nouveau Testament (évangiles synoptiques et Apocalypse) qui montre rigoureusement que l'amour dont parle le Christ est l'Amour mystique et que ses paraboles décrivant le Royaume n'est rien d'autre qu'une humanité divine. On rejoint dès lors l'idée de la "communion des saints", ou l' " Age de l'Esprit-saint" cher au mystique Joachim de Flore. 

 

La fin de mon texte explore la frontière parfois floue entre folie et sainteté, entre prophétie, mysticisme et pathologie et dont l'inspiration se trouve dans "La mystique sauvage" de Michel Hulin dans son ouvrage éponyme

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